L’anxiété et la dépression explosent si vous vivez dans ces zones

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour ceux qui vivent dans des zones polluées. Selon une nouvelle étude menée sur près d’une décennie auprès des milliers de volontaires, ceux qui résident dans ces lieux ont un risque accru de développer dépression et anxiété.

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© Unsplash/Maxim Tolchinskiy

La revue JAMA Psychiatry a publié un nouveau rapport sur le lien entre maladies mentales et les zones polluées. Selon cette étude menée par les chercheurs de l’université de Pékin, de l’université d’Oxford et de l’Imperial College London, habiter dans des lieux pollués accroît le risque de dépression et d’anxiété. Ce constat repose sur 11 années d’étude auprès d’environ 400 000 volontaires en Angleterre.

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Une étude de 11 ans auprès d’environ 400 000 britanniques

La pollution est néfaste pour le corps mais aussi pour la santé mentale. C’est la conclusion d’une enquête publiée dans la revue JAMA Psychiatry. Les personnes qui vivent dans des zones polluées sont plus sujettes à la dépression ou à l’anxiété que ceux qui vivent dans des zones saines.

Pour cette étude, les chercheurs ont pris en compte le monoxyde d’azote, le dioxyde d’azote et les particules aériennes qui proviennent notamment des centrales électriques au charbon et au gaz naturel. Sans oublier les incendies de forêts, les chantiers ou les routes qui n’ont pas été goudronnées. On parle également des véhicules thermiques et de l’agriculture. Mais que nous dit cette enquête menée sur plus d’une décennie ?

Quelle est la conclusion de cette étude ?

Les chercheurs ont étudié les dossiers médicaux d’environ 400 000 personnes qui vivent en Angleterre. Au début, personne n’a été diagnostiqué dépressif ou anxieux. Mais après 11 années, ce sont 13 131 personnes qui ont été reconnues comme dépressives et 15 835 comme anxieuses. Selon les chercheurs, il y a donc un lien entre ces lieux plus pollués que la moyenne et les maladies mentales. Pourtant, certains sujets de l’étude résident à des endroits où la pollution est inférieure aux normes britanniques.

Reste à savoir si cette conclusion sera confirmée par d’autres recherches par la suite. À mesure que la pollution augmente dans le monde, la santé mentale des citoyens est possiblement impactée par la situation.

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