Wikipedia : une astronaute corrige dans l’espace l’article sur sa propre sortie extravéhiculaire

L’astronaute Jessica Meir n’a pas attendu son retour sur terre pour s’assurer que sa sortie extravéhiculaire historique soit fidèlement retranscrite sur Wikipedia. Depuis l’espace, elle a détaillé l’objet de sa sortie de sept heures pour une mission de maintenance.

Le 25 septembre dernier, l’astronaute américaine Jessica Meir a rejoint la station spatiale internationale à bord du Soyuz MS-15 pour prendre parti à l’expédition n° 61. Parmi les objectifs de la mission, plusieurs sorties extravéhiculaires sont prévues, notamment pour remplacer les batteries lithium-ion récemment ajoutées à la station pour lui fournir plus d’énergie. Le 18 octobre, en compagnie de sa compatriote Christina Koch, elle effectue le remplacement durant une sortie de plus de 7 heures, la première composée uniquement de femme. Un événement salué par Donald Trump qui s’est adressé directement aux deux astronautes.

Image 1 : Wikipedia : une astronaute corrige dans l’espace l’article sur sa propre sortie extravéhiculaire

Lorsqu’ils ne sont pas occupés à cultiver du bœuf dans l’espace ou à effectuer des missions de maintenance, les astronautes de l’ISS disposent de temps libre qu’ils peuvent occuper librement. Jessica Meir en profite pour naviguer sur internet, notamment pour s’assurer que sa sortie historique est retranscrite fidèlement sur Wikipedia. Comme tous les spacewalks, celle de Jessica Meir a fait l’objet d’une entrée sur l’encyclopédie, mais pas suffisamment précise selon l’astronaute. Depuis l’espace, elle a ajouté des précisions sur l’objet de sa mission. Elle précise notamment les emplacements des batteries qu’elles ont remplacées, et que leur sortie s’est achevée en acheminant un câble vers le module Destiny Lab. 

Le prochain Rover martien de la NASA cherchera des fossiles

Depuis 2010, les astronautes de la station spatiale internationale disposent d’un accès permanent à internet. Cet été le débit a même été doublé pour atteindre 600 Mb/s, et répondre aux besoins croissants de la station, notamment pour échanger les données relatives aux expérimentations scientifiques. Le système met en œuvre des antennes de réception au sol et des satellites relais. Un dispositif moins dense, mais néanmoins similaire a celui de SpaceX qui vient de déployer 60 nouveaux satellites dans le cadre de son projet Starlink.  

Sur Mars, le niveau d’oxygène n’est jamais le même et c’est incompréhensible

Source : Wikipedia

👉 Vous utilisez Google News ? Ajoutez Tom's Guide sur Google News et sur Whatsapp pour ne rater aucune actualité importante de notre site.

Votre Newsletter Tom's Guide

📣 Souscrivez à notre newsletter pour recevoir par email nos dernières actualités !