Après plusieurs mois de spéculations, l’hypothèse d’un changement majeur chez SFR prend forme. La maison mère, Altice France, explore activement la possibilité de se séparer de la majorité du capital de l’opérateur télécom.
La vente de SFR : une opération à 30 milliards d’euros en préparation
Le groupe Altice France, dirigé par Patrick Drahi, envisage la vente d’une part significative de l’opérateur français de télécommunications SFR. Plusieurs acteurs montrent de l’intérêt pour une opération susceptible de valoriser l’entreprise à hauteur de 30 milliards d’euros, incluant sa dette.
Parmi les candidats intéressés, figureraient les groupes français Bouygues, Iliad et Orange, ainsi que des investisseurs du Golfe comme Emirates Telecommunications Group (E&), sans oublier certains fonds de capital-investissement. Plusieurs de ces acteurs envisageraient même des alliances ou des acquisitions partielles, selon des sources proches du dossier.
Des répercussions à prévoir pour les abonnés
Face à une dette colossale avoisinant les 30 milliards d’euros, le groupe français cherche des solutions pour alléger sa charge financière et préserver ses actifs clés. Depuis le printemps 2025, les choses s’accélèrent. Altice a ouvert ses livres à plusieurs candidats intéressés. Des discussions concrètes sur la vente d’une part majoritaire de SFR ont été engager en vue de trouver un acteur capable d’absorber une partie significative de l’opérateur tout en apportant un soutien financier décisif.
Cette manœuvre stratégique intervient dans un contexte difficile pour SFR, confronté à une érosion de ses résultats et à une pression concurrentielle intense.
En parallèle des démarches de cession, l’opérateur prépare une transformation en profondeur de son modèle économique. Dès l’été 2025, plus de 30 points de vente physiques devraient fermer, dans le cadre d’une transition vers un fonctionnement majoritairement en ligne. Ce virage digital, s’il peut générer des économies, risque de déstabiliser une clientèle encore attachée aux agences physiques.
Ainsi, en cas de rachat partiel ou total, les conséquences pourraient être sensibles pour les consommateurs. Les éventuels changements de politique commerciale, les regroupements de services et les modifications d’offres risquent d’impacter directement les abonnés. Pour ces derniers, la prudence est donc de mise : suivre de près l’évolution de la situation, rester attentif aux communications officielles et envisager une portabilité si besoin seront des réflexes avisés.
Source : Les Numériques