Des scientifiques réussissent à collecter de l’ADN dans l’air

Des scientifiques ont réussi à prélever de l’ADN dans l’air. Cette découverte pourrait aider les chercheurs en médecine légale, les anthropologues et les chercheurs spécialisés dans les maladies aéroportées comme la Covid-19.

Des scientifiques du Queen Mary University of London ont fait une découverte majeure en ce qui concerne le prélèvement d’ADN. Ils ont effectivement réussi à collecter de l’ADN environnemental, aussi appelé ADNe, directement dans l’air. Cette technique pourrait être utilisée dans le futur afin d’aider les chercheurs en médecine légale et les anthropologues. Elle pourrait aussi servir aux chercheurs spécialisés dans la transmission des maladies aéroportées.

Illustration de séquences d'ADN
Illustration de séquences d’ADN – Crédit : Gerd Altmann / Pixabay

Un exemple évident est la pandémie actuelle de Covid-19 dont le virus SARS-CoV-2 se transmet par des particules en suspension dans l’air. C’est la raison pour laquelle porter un masque de protection permet de bloquer 99,9 % des particules.

Les scientifiques ont découvert par hasard de l’ADN humain dans l’air

Avec cette étude, l’objectif des scientifiques était de récupérer de l’ADNe à partir d’échantillons d’air afin d’identifier des espèces animales. D’ailleurs, d’autres scientifiques veulent construire une arche sur la Lune pour conserver l’ADN de 6,7 millions d’espèces animales, végétales et fongiques. À l’heure actuelle, des études ont déjà été réalisées pour prélever de l’ADN environnemental dans l’eau, mais celle-ci est la première à être réalisée dans l’air.

Les scientifiques ont prélevé des échantillons d’air dans une pièce qui avait contenu des rats-taupes nus. Ils ont ensuite vérifié les séquences d’ADN présentes dans les échantillons. Cela leur a permis d’identifier avec succès l’ADN des rats-taupes nus. Encore plus impressionnant, les scientifiques ont découvert de l’ADN humain dans les échantillons d’air. Ils pensent donc que leur technique pourrait être utilisée dans d’autres domaines. Elle servirait d’alternative au prélèvement de l’ADN sur les surfaces.

L’auteure principale de l’étude, Dr Elizabeth Clare, a expliqué que : « ce qui a commencé comme une tentative de voir si cette approche pouvait être utilisée pour les évaluations écologiques est maintenant devenu beaucoup plus, avec des applications potentielles en médecine légale, en anthropologie et même en médecine ». La technique consiste à utiliser une pompe péristaltique combinée à des filtres à pression pendant 5 à 20 minutes. Bien entendu, cette technique ne serait pas aussi efficace dans des environnements extérieurs ou dans des intérieurs bondés.

Source : Engadget

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