Sony PlayStation accusé de discrimination sexuelle, 8 femmes rejoignent le procès

Les plaignantes, ont décrit une série d’inconduites sur leur lieu de travail dans plusieurs bureaux de Playstation basés aux États-Unis. D’autres décrivent des limites systémiques aux promotions des femmes, de la pornographie sur le lieu de travail, etc.

La première plainte avait été posée par l’ancienne analyste en sécurité Emma Majo pour discrimination fondée sur le sexe et licenciement abusif. Seulement, d’après les avocats de Sony, elle n’est pas parvenue avec son avocat à identifier clairement une seule politique, pratique ou procédure à PlayStation qui puisse être incriminée.

Image 1 : Sony PlayStation accusé de discrimination sexuelle, 8 femmes rejoignent le procès
PlayStation accusé de discrimination sexuelle – Crédits : Olia Danilevitch/Pexel

« [Ses] accusations de harcèlement généralisées sont basées uniquement sur des allégations inattaquables d’activité banale du personnel. »

Un procès difficile à gagner

Décrire « la base d’une discrimination intentionnelle généralisée ou un impact discriminatoire sur les femmes » est très certainement un exercice juridique difficile. En réponse, l’avocat de Majo a fait évoluer sa stratégie en faisant intervenir huit nouvelles femmes dont une employée actuelle de PlayStation.

Ces femmes ont fourni des déclarations écrites de soutien détaillant les cas de sexisme au sein de l’entreprise et dans plusieurs bureaux aux États-Unis. Les allégations décrites dans ces documents vont de la dévalorisation des idées des femmes, de la discrimination envers les mères, au harcèlement sexuel et aux luttes inégales pour les promotions pour les femmes.

« Je pense que Sony n’est pas équipé pour gérer correctement les environnements toxiques », a écrit Kara Johnson, une ancienne responsable de programme, dans sa déclaration.

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D’autres témoignages incluent celui de l’ancienne directrice principale de Sony Interactive, Marie Harrington. Elle a déclaré que les hommes de Sony classeraient les employées en fonction de leur « hotness » et feraient passer « des blagues et des images obscènes de femmes ». Elle a également décrit un cas où un ingénieur lui a demandé de ne pas porter de jupes pour travailler « parce que cela le distrayait ». Elle a aussi affirmé que des ingénieurs masculins se rendaient dans des clubs de strip-tease pendant le déjeuner et partageaient de la pornographie.

Il reste à voir si Sony réussira à faire rejeter l’affaire. Mais en attendant, cela s’ajoute aux nombreuses allégations de harcèlement et de discrimination touchant l’industrie du jeu, comme celles touchant Activision en début d’année.

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Source : Axios

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