Il y a quelques jours, une énorme fuite de liquide de refroidissement est survenue sur un vaisseau spatial Soyouz arrimé à l’ISS. Les experts évaluent encore les dégâts et les mesures à prendre. Il semblerait que la fuite ait été provoquée par un météoroïde.
Perchés sur la Station spatiale internationale, les cosmonautes Sergey Prokopyev et Dmitri Petelin se préparaient à effectuer une sortie extravéhiculaire. Mais ils ont dû rebrousser chemin, un vaisseau Soyouz MS-22 étant victime d’une fuite de liquide de refroidissement. Cet incident ne fait courir aucun danger immédiat aux astronautes selon l’agence spatiale russe qui se creuse toutefois les méninges pour décider des mesures à prendre ensuite.
“Il n’y a pas besoin d’évacuation d’urgence pour le moment”, assurent les responsables de Roscosmos. Quant aux causes de la fuite, l’agence spatiale n’a rien dévoilé officiellement. De son côté, l’agence de presse russe TASS a avancé une hypothèse. La fuite aurait été causée par un impact de météoroïde associé à la pluie de météores des Géminides en cours.
Un Soyouz de remplacement pourrait être envoyé sur l’ISS
Sur Telegram, Roscosmos a déclaré lundi qu’une commission spéciale était chargée de déterminer s’il fallait renvoyer les deux cosmonautes et l’astronaute de la NASA Frank Rubio sur Terre avec le Soyouz endommagé. Autre solution mise sur la table : envoyer un vaisseau de remplacement (ce qui prendrait 45 jours).
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Le Soyouz MS-23 pourrait être transporté de manière autonome vers la station spatiale pour remplacer l’engin abîmé, selon Moscou. Cité par le site Space, un expert en sécurité spatiale estime toutefois qu’il faudra un cosmonaute à la barre. “Je ne pense pas que le Soyouz puisse accoster de manière complètement autonome. Je pense qu’au moins une personne doit être à bord”, détaille Tommaso Sgobba, directeur de l’Association internationale pour la promotion de la sécurité spatiale.
Vous l’aurez compris, les experts sont à pied d’oeuvre pour analyser la situation comme il se doit. “Fin décembre, les conclusions des groupes de travail seront entendues et des plans pour l’avenir seront définis”, conclut l’agence spatiale russe.
