NASA : l’assistant vocal Alexa équipera le vaisseau spatial Orion

Le vaisseau spatial Orion de la NASA, dont le lancement est prévu début 2022 dans le cadre de la mission lunaire Artemis I, décollera avec l’assistant vocal d’Amazon Alexa à son bord.

NASA Orion
Orion © NASA

Le 12 février 2022, le vaisseau spatial Orion de la NASA fera son tout premier vol dans sa configuration finale pour une mission inhabitée. Avec un décollage prévu par le Space Launch System, le vaisseau spatial devra effectuer un survol de la face cachée de la Lune à près de 200 kilomètres d’altitude.

Mais l’une des nouvelles les plus étonnantes de ce vol, c’est que la cabine d’Orion sera équipée d’Alexa, l’assistant vocal d’Amazon. « Pensez à un astronaute qui pourrait bien vouloir connaître les dernières actualités, ou qui pourrait bien vouloir connaître le résultat du dernier match », a déclaré Aaron Rubenson à la presse, le vice-président d’Amazon Alexa.

Alexa, on arrive quand sur la Lune ?

Selon Rubenson, l’assistant vocal d’Amazon sera introduit au sein de la charge utile d’Orion, nommée Callisto. Il indique que la version embarquée d’Alexa ressemblera plus ou moins à un Echo Dot traditionnel, comme celui que nous avions testé, avec son anneau lumineux. Il affirme que ses fonctionnalités seront sensiblement les mêmes qu’un Echo Dot commercialisé au grand public, avec « quelques différences ».

Vous vous souvenez de cette scène emblématique du film Interstellar où Cooper reçoit des dizaines de messages vidéo de sa fille Murph, mais en décalé ? La NASA souhaite plus ou moins proposer la même chose, mais en temps réel : Callisto inclura également le logiciel de visioconférence de Cisco, Webex, qui pourrait bien offrir un jour aux astronautes la possibilité de faire des visios avec CAPCOM à la volée, avec d’autres membres d’équipage ou avec leurs proches sur Terre.

Voir aussi : Alexa : d’où vient le prénom de l’assistant d’Amazon ?

Bien qu’Artemis I soit sans équipage, Amazon et Cisco prévoient de tester Alexa et Webex avec un équipage virtuel, stationné au Johnson Space Center, à Houston. Mais une fois dans l’espace, Alexa sera capable de contrôler les lumières du cockpit, de lancer des diagnostics ainsi que des chronomètres. Le défi étant aujourd’hui d’arriver à faire fonctionner Alexa avec l’acoustique spécifique de la cabine et un accès à Internet restreint.

Rubenson souhaite, à terme, que l’assistant vocal soit capable de faire « plus de choses techniques » comme demander la température de l’ensemble des batteries à un instant T. Mais aussi servir à « atténuer le sentiment d’isolement ou de détresse psychologique des astronautes ».

Source : Space News

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