Tinder travaille sur un bouton « date dangereux »

L’application de rencontre réfléchit à un moyen pour les utilisateurs de contacter discrètement la police si ces derniers se sentent en danger pendant un rendez-vous.

Image 1 : Tinder travaille sur un bouton « date dangereux »

On le sait, Tinder c’est un peu comme la roulette russe. On peut avoir des bonnes mais aussi des mauvaises surprises. Face à des cas pas toujours isolés, Tinder a annoncé qu’il souhaitait réagir. L’entreprise souhaite dans les mois à venir ajouter de nouvelles fonctionnalités qui permettront aux utilisateurs de déclencher une alarme et d’appeler les forces de l’ordre, qui seront capables de géo-localiser l’alarme. La société mère, Match, a annoncé un partenariat avec Noonlight, spécialisée dans la sécurité personnelle. 

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Si un date tourne mal, les utilisateurs pourront déclencher une alarme sur Tinder, via la fonctionnalité Noonlight. Ils seront alors inviter à entrer un code secret. Si la personne est dans l’incapacité de le faire, elle recevra un SMS. Et si la personne ne répondre pas à ce message non plus, la personne sera considérée en danger, et Noonlight prendra contact avec la police. 

Un badge « profil protégé » en réflexion

Pour pouvoir utiliser cette fonction, les utilisateurs devront partager leurs données de localisation en temps réel avec l’application. Selon Match, ces informations ne seront pas utilisées à des fins marketing et ne seront pas partagées. Les utilisateurs auront aussi la possibilité d’afficher un badge sur leur profil sur l’application. Ce badge « protégé » aura un effet dissuasif sur les personnes mal intentionnées. 

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Evidemment, les équipes anticipent le fait qu’il y aura surement de fausses alertes. E oubliant de répondre aux messages, une femme pourrait voir la police débarquait chez elle, alors qu’elle est accompagnée… Mandy Ginsberg, la directrice générale du groupe Match a déclaré « Nous avons pris en compte qu’il y aurait des faux positifs. C’est comme ça. Si quelqu’un ne répond pas, dans le pire des cas, quelqu’un frappera à sa porte. Ce n’est pas si grave. » 

Dans cette même logique, Tinder avait déjà développé un système de sécurité pour les utilisateurs LGBTQ dans les pays discriminatoires. 

Source : Engadget 

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