Test Dell XPS 13 2019 : (presque) un sans faute

Dans la famille XPS de Dell, le nouveau modèle 13 pouces est un ultrabook qui évolue lentement et surement. A commencer par sa Webcam 720p, qui – sur la version précédente – était placée au bas de l’écran, ce qui n’était pas très pratique. Elle a maintenant retrouvé sa place en haut de l’écran, soit une disposition plus naturel.

Oui, pour le look

La machine affiche un design sophistiqué, avec un boîtier monobloc en aluminium et un intérieur blanc, qui ne retient pas les traces de doigts. Bon point, un lecteur d’empreintes digitales est intégré au bouton de démarrage et reconnaît rapidement l’utilisateur.

D’autre part, le clavier est rétroéclairé en blanc (avec 3 niveaux d’intensité). La configuration pèse 1,16 kg (sans compter le petit adaptateur secteur de 244 grammes). C’est donc 50 grammes de moins au total que le Microsoft Surface Laptop 2.

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Oui, pour l’affichage

Ce Dell XPS est équipé un écran 13,3 pouces Full HD (1920 x 1080 pixels) dit “InfinityEdge“, ce qui signifie qu’il possède des bords très fins. Ces derniers mesurent 4 mm sur les côtés et 7 en haut (pour laisser un peu de place à la Webcam). Ils sont donc bien plus petits que ceux du Surface Laptop 2 (1,1 cm sur les trois côtés). L’affichage exploite une dalle LCD IPS, avec un revêtement mat. Les reflets parfois désagréables constatés sur le Surface Laptop 2 ne sont donc pas d’actualité chez Dell. Au final, l’écran affiche une belle qualité d’affichage, avec une luminosité élevée et des couleurs éclatantes.

Oui, pour les performances et la connectique

Les composants internes permettent de répondre sans problème à tous les besoins du quotidien. Ainsi, le processeur Intel Core i7-8565U (4 cœurs 1,8/4,6 GHz) est assisté de 8 Go de mémoire et d’un SSD de 256 Go. La réactivité est donc excellente dans l’ensemble. Seule la puce graphique Intel UHD 620 n’offre pas les performances nécessaires pour utiliser des jeux complexes. Il est tout juste possible de faire fonctionner certains jeux “légers”, avec des détails graphiques au minimum. Les haut-parleurs, quant à eux, délivrent une qualité et une puissance satisfaisante, pour regarder un film par exemple.

La connectique comprend un lecteur de cartes mémoire micro SD, un port USB 3.1 type C (avec recharge et DisplayPort) et deux ports Thunderbolt/USB 3.1 type C (avec recharge et DisplayPort). Elle s’avère donc plus étoffée que celle du Surface Laptop 2 et plus dans l’ère du temps. Bon point, un adaptateur USB-A vers USB-C est fourni.

Non, pour l’autonomie

A l’aide du test Basemark Web 3.0, nous avons mesuré une autonomie de 3 heures et 45 minutes. En lisant une vidéo de 2 heures 30 minutes, avec la luminosité à 50%, la batterie est passée de 100% à 61%, ce qui correspond à une autonomie maximale d’environ 6 h 15 min, ce qui est un peu décevant par rapport au Surface Laptop 2 (5h avec Basemark Web et 10h en vidéo).

Bien sûr, il est probable que la machine puisse fonctionner une grosse journée si on l’utilise par intermittence pour lire ses mails, consulter le Web et travailler avec un traitement de texte et un tableur. Les résultats restent toutefois faibles en comparaison des machines de la concurrence. Peut-être faut-il privilégier un modèle équipé “seulement” d’un processeur Core i5 (i5-8265U), si on n’a pas particulièrement besoin de hautes performances (et en plus on fait une économie de 100 €).