Les vaccins à ARN messager contre la Covid-19 réduisent de 91 % le risque d’infection chez les personnes complètement vaccinées, selon une nouvelle étude. Les quelques cas qui développent la maladie ont des symptômes beaucoup moins sévères.
Dans la lutte contre la Covid-19 dans le monde, plusieurs types de vaccins sont utilisés en fonction des laboratoires. Il y a les vaccins à ARN messager, les vaccins à protéine sous-unitaire et les vaccins à vecteur viral. Ils partagent tous le même objectif de protéger les personnes vaccinées contre la Covid-19, mais ils n’ont pas le même fonctionnement.
Le vaccin à ARN messager contient une portion de l’ARN du coronavirus, le SARS-CoV-2. Une fois injecté, l’ARN messager du vaccin est converti en protéine S (spike) dans les cellules. Cela permet de déclencher une réaction immunitaire afin de protéger l’organisme contre cette protéine S. Si une personne vaccinée est ensuite infectée par le SARS-CoV-2, ses défenses immunitaires sont capables de reconnaître la protéine S et ainsi la détruire. D’ailleurs, des chercheurs ont récemment trouvé une thérapie qui trompe et piège la protéine S du coronavirus.
Les vaccins à ARN messager réduisent de 81 % le risque d’infection après une seule dose
Des chercheurs de l’University of Utah Health ont étudié l’efficacité des vaccins à ARN messager pour se protéger du coronavirus. À titre d’information, ces vaccins sont notamment Moderna et Pfizer/BioNTech qui a rencontré de très bons résultats jusqu’à présent. En Israël, les personnes vaccinées avec Pfizer/BioNTech ont développé 20 fois plus d’anticorps que les survivants.
D’après la nouvelle étude, les personnes « complètement vaccinées » avec un vaccin à ARN messager sont jusqu’à 91 % moins susceptibles de contracter la Covid-19. Elles sont considérées être complètement vaccinées deux semaines après la deuxième dose. Pour une vaccination partielle, c’est-à-dire deux semaines après la première dose, les vaccins à ARN messager réduisent de 81 % le risque d’infection. Les rares personnes qui contractent tout de même une infection ont des symptômes de la Covid-19 moins graves. Ces derniers durent aussi moins longtemps selon l’étude.
Le co-auteur de l’étude, Sarang Yoon, a expliqué que « l’une des particularités de cette étude est qu’elle a mesuré les avantages secondaires du vaccin. Nous avons administré ces vaccins à certains des groupes les plus à risque de ce pays ». Il s’agit du personnel médical qui est régulièrement exposé au SARS-CoV-2. « Le vaccin les a protégés contre la maladie. Ceux qui ont malheureusement contracté la Covid-19 bien qu’ils soient vaccinés, étaient toujours mieux lotis que ceux qui ne l’ont pas été », a précisé Sarang Yoon. Enfin, cela confirme à quel point il est important de recevoir les deux doses recommandées du vaccin contre la Covid-19.
Source : ScienceDaily