Portée par un design qui en impose, la Galaxy Watch Ultra s’élance dans les pas de son adversaire, l’Apple Watch Ultra, à l’assaut des sportifs connectés. Les promesses d’autonomie renforcée et de fonctions avancées sont séduisantes. Mais sont-elles tenues ?
- 💸 Samsung Galaxy Watch Ultra : quel prix pour ce nouveau modèle ?
- 🎛️ Caractéristiques techniques : un grand soin, très inspiré…
- 🧑🎨 Design massif mais plaisant
- 🍖 Wear OS et One UI 6, fondation solide et ergonomie soignée
- 💪 Suivi du sport, du sommeil, de votre santé et précisions des relevés
- 📺 Ecran : grand, confortable et lumineux
- 🔋 Autonomie : des résultats très corrects, même sans ménagement
- ⚖️ Notre verdict du test de la Samsung Galaxy Watch Ultra
- L’écran large et lumineux
- Wear OS / One UI est intuitif et réactif
- L'ergonomie et le « troisième » bouton
- Les fonctions sportives
- Le suivi cardiaque et GPS
- Le prix par rapport à celui de l’Apple Watch Ultra
- Le design massif qui ne passe pas à tous les poignets
- Le bracelet par défaut qui demande à être très serré
- Dommage, la lunette ne tourne pas…
- Le prix pour une montre Wear OS
- Certaines fonctions « essentielles » réservées aux smartphones Samsung
En parallèle de ses smartphones pliants, les Galaxy Z Fold6 et Galaxy Z Flip6, Samsung a mis à jour ses Galaxy Watch, dont la Watch 7. Mais il a aussi ouvert une nouvelle porte en présentant la Galaxy Watch Ultra, une montre connectée prometteuse destinée aux sportifs et à ceux qui n’ont pas peur des boîtiers taillés pour l’aventure.
Comme un écho à l’Apple Watch Ultra, cette Galaxy Watch Ultra semble marcher dans les mêmes pas avec des fonctions proches, des promesses proches, et quelques atouts…
💸 Samsung Galaxy Watch Ultra : quel prix pour ce nouveau modèle ?
Disponible en trois finitions (gris titane, argent titane et blanc titane), et livrée avec un bracelet Sport Extrême qui couvre trois tailles (S/M/L) et est décliné en quatre coloris (vert, blanc, gris foncé et orange), la Galaxy Watch Ultra est fournie avec un câble de charge sans-fil USB-C. Toutes ces options et cet unique accessoire n’ont aucun impact sur le prix.
- La Galaxy Watch Ultra est vendue 699 euros.
Une somme rondelette, au regard de ce qui est généralement pratiqué pour les montres connectées sous Wear OS, mais qui est loin du prix fixé par Apple à sa Watch Ultra. La montre sport du géant de Cupertino est en effet affichée à 899 euros. Au regard de cette différence, la Galaxy Watch Ultra semble tout à coup bien moins coûteuse. Mais est-ce que sa configuration justifie malgré tout son prix ?
À lire aussi : tout savoir sur les Samsung Galaxy Watch 7 et Ultra.
🎛️ Caractéristiques techniques : un grand soin, très inspiré…
Comme chez Apple, les différentes Galaxy Watch partagent une base commune technique. On trouve donc la même puce, gravée en trois nanomètres, dans la Galaxy Watch 7 et l’Ultra. Il s’agit de l’Exynos W1000, une puce maison conçue pour les wearables. Elle embarque un cœur principal Cortex-A78 pour tout ce qui demande de la puissance, et quatre cœurs basse consommation Cortex-A55, ce qui est le double de la génération précédente. Samsung promet des performances 3,4 à 3,7 fois plus élevées.
L’Exynos W1000 bénéficie aussi de la gravure en 3 nm pour ne pas trop grossir afin de conserver de la place pour des batteries plus grosses. En l’occurrence, la Galaxy Watch Ultra embarque une batterie de 590 mAh. Samsung annonce non pas une mais des autonomies qui oscillent entre 60 et 100 heures, selon les options activées et les usages : 60 heures avec l’écran always-on activé, 80 heures en le désactivant et 100 heures en réduisant au maximum la voilure.
Par ailleurs, Samsung marche dans les pas d’Apple et a fait en sorte que sa Galaxy Watch Ultra soit compatible avec les réseaux 4G par défaut, afin d’être plus indépendante des smartphones, même s’il vous en faudra un pour la configuration initiale et au quotidien. Il est possible de passer et de recevoir des appels si vous avez activé une eSim. Mieux vaudra toutefois éviter les environnements trop bruyants pour bien entendre votre interlocuteur.
Par ailleurs, il est important de préciser d’emblée que Samsung accorde à ses smartphones une préférence. Certaines fonctions, pourtant assez basiques, ne seront pas accessibles avec un appareil d’une autre marque. C’est notamment le cas de l’ECG, et du score d’énergie. Ce dernier repose en partie sur l’intelligence artificielle, ce qui peut expliquer cette contrainte. En revanche, on se l’explique moins pour l’ECG ou le tensiomètre.
Et puisqu’on parle de quelques limites, précisons -même si cela va désormais de soi- que la Galaxy Watch Ultra, qui tourne sous WearOS 5, n’est pas compatible avec les iPhone. Ajoutons également qu’il est nécessaire d’utiliser au moins deux applications pour configurer et utiliser la montre au mieux : comme souvent, il en faut une pour sa configuration et ses réglages au quotidien (Wearable) et une autre pour gérer toutes les données de santé et sportives générées, Samsung Health.
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- Ecran : Super AMOLED 1,5 pouce
- Surface d’affichage : 480 x 480 pixels
- Dimensions : 4,74 x 4,74 x 1,21 cm
- Poids : 61 g (95 g avec le bracelet)
- Puce : Exynos W1000
- Mémoire vive : 2 Go
- Stockage : 32 Go
- Connectivité : 4G, Bluetooth 5.3, Wi-Fi 4, GPS (L1+L5), eSim
- Autonomies annoncées : 60 h, jusqu’à 100h en mode économie d’énergie
- Capteurs et mesures : Accéléromètre, gyroscope, capteur cardiaque, baromètre, altimètre, boussole, oxymètre, thermomètre
- Batterie : 590 mAh
- Recharge : 10 W (Qi)
- Protection et résistance : IP68, 10 ATM, cadre en titane (grade 2 ou 4), verre saphir
- Moyens d’interaction : trois boutons, écran tactile, Google Assistant
- Autre : Haut-parleur et micro
Glissons également un mot sur le niveau de résistance de la Galaxy Watch Ultra. Elle est certifiée IP68, ce qui implique qu’elle est submersible. Et puisqu’il est question d’une montre de sport, Samsung précise qu’elle peut résister à 10 ATM, soit à la pression subie à 100 m de profondeur, pendant 10 minutes. De quoi s’en donner à cœur joie palmes aux pieds ou en jet ski ? Pas forcément. Samsung prend en effet la peine de préciser que sa Galaxy Watch Ultra n’est pas « recommandée pour des activités à forte pression comme la plongée ». Vous devriez pouvoir la garder au poignet pour vos longueurs en bassin et un peu de plongée en apnée, mais pas pour votre remake du Grand bleu.
Enfin, la Galaxy Watch Ultra prouve qu’elle est prête à partir à l’aventure en affichant la certification MIL-STD-810H, qui indique qu’elle est censée être capable de résister à des hautes et basses températures, à un taux d’humidité élevé, à une immersion à des vibrations ou encore des chutes.
En parlant de chutes, la Galaxy Watch Ultra les détecte et embarque une sirène que vous pouvez déclencher (ou qui se lancera automatiquement) si vous êtes tombé, êtes perdu en montagne ou dans un supermarché… Ces trois perspectives étant également effrayantes. La sirène émet un son désagréable de sous-marin en état d’alerte très audible qui peut monter jusqu’à 86 dB.
En cela, le boîtier en titane (de grade 2 ou 4, selon éléments de documentation qu’on consulte sur le site Web de Samsung) aide évidemment. Le titane le plus résistant semble appliqué sur les parties avant et arrière du boîtier, tandis que le reste du produit est composé d’un mélange de plastique et de titane.
Finissons enfin ce tour des caractéristiques par un point sur le bracelet. Samsung a opté pour son format propriétaire One Click, qui se fixe et se détache très facilement en pressant un simple bouton. Vous ne pourrez pas recycler de vieux bracelet, et pas non plus utiliser de modèle standard.
Le bracelet Sport Extrême, fourni par défaut par Samsung, est agréable à porter et est donc donné pour convenir à toutes les tailles de poignet du S au L. En revanche, il nous faut le serrer systématiquement lorsque nous faisons de l’exercice pour que le suivi cardiaque soit précis et que la montre ne bouge pas. Puis le desserrer pour que le sang afflue à nouveau dans nos doigts. Preuve, au moins le degré de serrage pour notre poignet serait entre deux points. Le bracelet Aventure, qui fait penser au bracelet Boucle Alpine d’Apple, et Tissé hybride peuvent être achetés séparément pour 99,90 euros.
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🧑🎨 Design massif mais plaisant
La Galaxy Watch Ultra en impose. Son boîtier de 47 mm qui mélange formes arrondies et anguleuses est assez gros. Au point qu’il paraît plus gros encore à l’œil que celui de la Watch Ultra, d’Apple, qui n’est pas une montre vraiment compacte. C’est une bonne nouvelle pour le confort d’affichage et pour l’espace alloué aux boutons, mais il est certain qu’il vous faudra avoir un poignet assez large pour que la montre ne paraisse pas déplacée.
Par ailleurs, la Galaxy Watch Ultra n’est pas légère, à 60,5 g selon Samsung et 61 g selon notre balance. Pour mémoire, le modèle d’Apple s’affiche à 61,4 g. Les deux montres ont choisi le titane plutôt que l’acier ou l’aluminium, bien plus léger, afin d’assurer une bonne résistance aux chocs et vibrations.
Si on fait si souvent référence à la Watch Ultra d’Apple, c’est aussi bien parce qu’elle est la concurrente directe de ce modèle de Samsung que parce que le géant coréen semble s’en être beaucoup inspiré, dans les spécifications alignées, dans certains choix ergonomiques, etc.
On pense ici évidemment à l’ajout d’un troisième bouton/Touche Rapide, aka « Action », personnalisable, qui emprunte même une couleur proche de celui de l’Apple Watch Ultra. Certes, les trois boutons ne sont pas répartis de la même manière et le bouton action est plus petit, mais il y a un air d’Ultra d’Apple… qui tient peut-être à cette hésitation entre rond et carré.
Le troisième bouton lance par défaut l’application Samsung Health et ses entraînements sportifs, et il faut dire bien qu’on a eu tendance à appuyer dessus par erreur plus d’une fois. Vous pouvez également choisir de lui attribuer d’autres fonctions : lancer un chronomètre, allumer l’écran pour en faire une lampe torche, verrouiller la dalle tactile dans l’eau… ou le rendre inactif. On aurait aimé pouvoir lancer une autre application (au hasard, Strava). Heureusement, ce sera possible avec le bouton Accueil juste au-dessus.
Les deux autres boutons (Accueil et Retour) ont également leur utilité dans la navigation, pour retourner au cadran (bouton du haut), à la dernière application ouverte (deux pressions sur le bouton du haut) ou encore le retour en arrière, avec le bouton inférieur.
Par ailleurs, même si on est très tenté de la faire tourner, la lunette n’est pas rotative. Dommage, car si on a sous la main trois boutons et un écran tactile, ce dernier est parfois inutilisable – dans l’eau par exemple, ou avec des gants très épais. Et il faut bien dire également qu’avec de tels gants, il sera parfois difficile d’activer le bouton Touche rapide, facilement.
Samsung, qui a opté lui aussi pour du verre de saphir pour protéger l’écran, place en revanche sa couronne en débord au-dessus de la dalle, ce qui évitera les rayures qu’on finit toujours par infliger à sa montre quand on fait de l’escalade, par exemple.
🍖 Wear OS et One UI 6, fondation solide et ergonomie soignée
Tout comme watchOS a structuré son ergonomie au fil du temps et permet ainsi aux utilisateurs de rapidement se retrouver, Wear OS a bien évolué ses dernières années et offre désormais toujours les mêmes repères. On glisse le doigt depuis le haut de l’écran pour accéder aux raccourcis des réglages, depuis le bas pour afficher la liste des applications et par à droite ou à gauche pour retrouver les cartes des applications et services présents et installés.
L’interface est toujours lisible, Samsung y contribue et a réalisé un beau travail pour que ses icônes soient facilement identifiables et ne jurent pas à côté de celles de Google. On sent qu’elles appartiennent à deux « univers » différents, mais sans ce que cela soit choquant visuellement.
On saluera également le travail de Samsung sur les cadrans. Le modèle Analogique Ultra, exclusif à cette montre, est très réussi – et paraît s’inspirer de certains cadrans de la Watch Ultra d’Apple. Il peut être personnalisé aussi bien dans son esthétique, c’est important, que dans les complications qui seront affichées, et c’est essentiel. Vous pouvez ainsi lancer Strava ou Komoot depuis votre cadran, sans souci. Signalons aussi que lorsqu’il bascule en mode nuit, son affichage passe au rouge afin de moins éblouir… comme le cadran d’Apple. Oui, vous l’aviez deviné.
Mais Wear OS, c’est aussi et surtout la garantie d’avoir accès au Google Play Store et à la myriade d’applications disponibles. Vous pourrez ainsi télécharger Strava, si vous êtes un fidèle et si vous êtes rebutés par le fait que l’application sportive de Samsung ne permette pas d’exporter facilement les données complètes de vos entraînements.
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💪 Suivi du sport, du sommeil, de votre santé et précisions des relevés
Une fois encore, l’offre de Samsung est proche de la Watch Ultra d’Apple. On retrouve les mêmes grandes lignes, les mêmes fonctions avancées, comme la mesure de seuil fonctionnel de puissance à vélo, si vous avez un équipement compatible, évidemment.
Toutefois, Samsung ajoute une touche bien à lui désormais, grâce à Galaxy AI, un score d’énergie. Il n’a pas grand-chose à voir avec les scores des montres Garmin qui vous vous permettent de situer vos performances, d’anticiper votre entraînements. Ici, la montre utilise vos mesures cardiaques, l’analyse de vos nuits (assez précise) et d’autres éléments pour savoir si vous êtes en forme, près à affronter la journée ou non. Tout cela a des fins pédagogiques pour que trouviez les bonnes habitudes.
Par ailleurs, l’application Samsung Health propose une belle collection de sports. On trouve même une fonction triathlon, pour enchaîner nage, vélo et course à pied. Et bien entendu la plupart de ces sports proposent les algorithmes dédiés pour calculer au mieux les variations cardiaques, les calories brûlées et éventuellement le suivi GPS le plus précis possible.
La Galaxy Watch Ultra est compatible avec le GPS double bande, L1 + L5, comme toutes les montres qui ont des prétentions sportives, ainsi que toutes les autres constellations de géopositionnement.
Que donne son suivi GPS ? Il s’avère précis, voire très précis. S’il a, comme souvent sur les montres connectées, un peu de peine avec les passages sous des ponts ou dans des tunnels, il conserve toutefois un tracé assez fiable, et jamais trop fantaisiste, que ce soit lors de nos trajets à vélo ou à pied, nous avons parfois constaté quelques petits écarts, mais jamais de ces « téléportations » trop extrêmes, comme on peut le constater dans le tracé ci-dessus. Le tracé en bleu est celui de la Galaxy Watch Ultra, celui en orange du téléphone (un Galaxy Z Fold6) auquel notre ceinture cardiofréquencemètre était connectée.
Et justement, que donne le capteur Bioactive, qu’on trouve aussi dans la Galaxy Watch 7, en matière de suivi de l’effort cardiaque ? En règle générale, il offre un suivi précis des variations cardiaques, qu’elles soient tendancielles ou ponctuelles.
Sur le graphique, en rouge, le relevé par la ceinture cardiaque, en bleu, celui de la Watch Ultra 7. On note quelques micro-aberrations et un effondrement inopiné du relevé effectué par la montre, qui doit correspondre au moment où nous l’avons resserrée pendant cette course car elle bougeait un peu – toujours cette histoire de taille de poignet entre deux crans. Quoi qu’il en soit, les variations sont bien suivies dans l’ensemble, avec un nombre de battements moyens identiques et un maximum détecté différent d’un battement seulement.
Sur des entraînements avec beaucoup plus de pics et des variations plus importantes, voire violentes, par exemple une partie de badminton ou de squash, l’Ultra se sort également très bien de la tâche qui lui est confiée. On peut donc envisager un entraînement au cardio avec la Galaxy Watch Ultra.
Parlons maintenant brièvement du Score d’énergie. Nous devons avoué être un peu perplexe après plus de quinze jours d’utilisation. Il semble que notre Ultra de test ait de la peine à se faire à notre rythme de sommeil, qui nous permet par ailleurs d’être en forme et de faire du sport quotidiennement. Néanmoins, nous serions curieux de voir ce qu’il donnera à la longue, de même que l’indice AGE, qui prend également en compte ce que nous mangeons, notamment grâce à l’analyse de notre taux de glycémie. Tout un ensemble à explorer sur le long terme…
📺 Ecran : grand, confortable et lumineux
Parlons maintenant rapidement de l’écran tactile. Son diamètre de 1,5 pouce offre une surface d’affichage très confortable. Il est facile d’interagir avec l’interface de Wear OS, qu’il s’agisse de lancer une application, une course ou d’accéder aux raccourcis de réglages depuis le haut de l’écran.
La définition de 480 x 480 pixels est très lisible et sa résolution de 327 pixels par pouce très plaisante, rendant très lisibles même les plus petits éléments de l’interface, comme les traits correspondants aux minutes ou les degrés de la boussole.
Autre très bonne nouvelle, Samsung annonce une luminosité qui peut monter jusqu’à 3 000 cd/m2. Évidemment, ce pic n’est atteint que dans certaines conditions, en plein soleil sur une plage ou dans l’eau, par exemple. Dans une pièce ensoleillée et en éclairant au mieux la montre pour que son capteur de luminosité ambiante en prenne plein les yeux, nous avons ainsi pu relever une luminosité de près de 1 000 cd/m2, ce qui est déjà confortable, mais pas du tout représentatif du maximum atteignable.
🔋 Autonomie : des résultats très corrects, même sans ménagement
La Galaxy Watch Ultra a une batterie bien plus conséquente que celle de la Watch 7. Pas étonnant qu’avec ses 590 mAh, elle promette plus que sa petite sœur avec ses batteries de 425 et 300 mAh, selon qu’elle est déclinée en format 44 ou 40 mm.
Samsung promet jusqu’à 100 heures, soit quatre jours et quatre heures d’autonomie. Dans les faits, nous n’avons jamais atteint une telle durée. Pour la simple et bonne raison qu’elle impliquerait de désactiver l’écran toujours allumé, et de se passer du suivi cardiaque, par exemple. C’est un mode « dégradé » qu’on peut envisager quand il s’agit de tenir un long week-end quand on a oublié son chargeur, par exemple.
Par ailleurs, comme pour toutes les montres connectées, il est très difficile de fournir un chiffre d’autonomie précis et définitif, car la capacité de la montre à tenir varie aussi bien en fonction des usages – le GPS et le suivi cardiaque lui ôtent beaucoup de batterie, que de sa proximité avec le téléphone, par exemple.
Nous avons constaté qu’une heure d’entraînement en course à pied en milieu urbain avec GPS et cardio activé, sans smartphone, lui retire entre 9% et 12% de batterie. Une nuit de sommeil, suivi, prélève environ 10% de batterie, également.
Quoi qu’il en soit, avec le mode écran toujours allumé activé, avec environ une heure de sport par jour, parfois en intérieur sans suivi GPS et parfois en extérieur, cette fois-ci avec la surveillance du cardiofréquencemètre et du GPS, nous avons réussi à ne pas avoir à recharger avant 42h25 au minimum et quasiment 50 heures au maximum. Autrement dit, nous avons tenu au mieux un peu plus de deux jours, sans ménager sa peine, ni la nôtre. Ce qui est franchement confortable…
Dans les faits, on prend rapidement l’habitude de mettre la montre en charge pendant la douche du matin, par exemple. Une façon de faire qui tient autant à une organisation personnelle – la fameuse charge du matin entre la douche et le petit déjeuner – qu’à la vitesse de charge en elle-même. Sans être mauvaise, elle n’est pas très rapide. Moins en tout cas que ne l’est celle de la Watch Ultra 2, d’Apple, par exemple. Effectuée avec un chargeur 65 W compatible Fast Charge Samsung et le câble fourni, elle a pris 38 minutes pour atteindre 50%, ce qui est plutôt honnête, mais 101 minutes pour atteindre les 100%.
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⚖️ Notre verdict du test de la Samsung Galaxy Watch Ultra
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- Les fonctions sportives
- Le suivi cardiaque et GPS
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- Le bracelet par défaut qui demande à être très serré
- Dommage, la lunette ne tourne pas…
- Le prix pour une montre Wear OS
- Certaines fonctions « essentielles » réservées aux smartphones Samsung
Une Galaxy Watch 7, mais plus autonome et plus à même de suivre les sportifs exigeants dans leurs activités sportives ? La promesse était belle, à défaut d’être nouvelle, et elle est tenue ! Bien que massif, le design dévoilé a clairement son charme. L’écran est large et confortable. La puce en coulisse est efficace et Wear OS s’exécute tout en souplesse, tandis que One UI apporte des touches ergonomiques bien pensées. On regrette évidemment que certaines fonctions requièrent un smartphone Samsung, mais l’ensemble est une réussite. En définitive, la Galaxy Watch Ultra a le même défaut que l’Apple Watch Ultra, elle donne un sale coup de vieux aux autres montres connectées de la gamme. Tant mieux, cela poussera peut-être Samsung (et Apple) à améliorer leur offre de base.