Petite, légère, design, la Pixel Watch 2 s’améliore grandement, mais souffre encore de quelques défauts qui gâchent le réel plaisir qu’on a à l’utiliser : une intégration logicielle perfectible, et une autonomie faiblarde.
- 💸 Disponibilité et prix de la Pixel Watch 2
- 🎛️ Caractéristiques techniques, qu’offre la seconde montre connectée de Google ?
- 🧑🎨 Design et ergonomie : le défaut de ses avantages…
- 🍏 wearOS 4.0 : une interface fluide qui demande encore à mûrir
- 💖 Une montre qui a du cœur…
- 🚀 Des usages maîtrisés
- 👋 Une appli Watch à améliorer
- 🔋 L’autonomie, encore du travail
- ⚖️ Le verdict du test de la Pixel Watch 2
En septembre dernier, Apple annonçait l’Apple Watch Series 9, neuvième génération de sa montre connectée, qui innovait par touches bien modestes. Comme en réponse, Google vient de dévoiler sa deuxième génération de Pixel Watch. Une smartwatch, qui n’a de sens qu’associée avec un smartphone Android, et Google aimerait autant que ce soit avec ses Pixel 8 et Pixel 8 Pro. Cette nouvelle itération évolue peu, mais corrige beaucoup. Assez pour mettre les pendules à l’heure ?
💸 Disponibilité et prix de la Pixel Watch 2
Annoncée aux côtés de la huitième génération de smartphones Pixel, la Pixel Watch 2 est donc la seconde itération d’une montre connectée qui a mis bien du temps à voir le jour chez Google. Il a fallu au géant de Mountain View de la patience et du temps pour aligner les planètes, la dernière semblant être le rachat de Fitbit, validé au début de l’année 2021. Car, après quelques errements dans le luxe, Apple avait d’ores et déjà démontré que pour donner un sens aux smart watches, il fallait qu’elles soient capables de vous aider à prendre soin de vous, de veiller sur votre santé et de vous encourager à être actif. Dont acte.
Si Google suit avec attention la voie ouverte par son meilleur ennemi, il a néanmoins opté pour une gamme plus simple – pour l’instant. Ainsi, sa Pixel Watch 2 ne se décline qu’en un seul matériau de boîtier, l’aluminium – là où la première génération avait opté pour l’acier inoxydable, plus solide et résistant, mais plus lourd.
La distinction entre les modèles se fait ainsi uniquement par deux critères :
La couleur
- Argent Poli – Bracelet sport Bleu Azur
- Argent Poli – Bracelet sport Porcelaine
- Noir Mat – Bracelet Sport Noir Volcanique
- Champagne Doré – Bracelet sport Vers Sauge
La connectique
- Le support du Wi-Fi/Bluetooth seulement
- Le support supplémentaire de la 4G
Comme chez Apple, seul l’ajout de la connectique mobile entraîne un surcoût. Ainsi, les modèles Wi-Fi seulement sont vendus 399 euros, tandis que les modèles Wi-Fi/4G voient leur prix passé à 449 euros, c’est 20 euros de plus à chaque fois que l’an dernier. Or, nous trouvions déjà que le prix était un peu élevé pour l’offre proposée.
Quoi qu’il en soit, la Pixel Watch 2 sera commercialisée à partir du 12 octobre, comme les Pixel 8.
-
Amazon249€
-
Cdiscount275.85€
-
Fnac285.39€
-
Pixmania FR294.20€
-
RueDuCommerce331.84€
-
Fnac299€
-
Cdiscount299€
-
Darty299€
-
Amazon299€
-
Pixmania FR376.38€
-
RueDuCommerce410.39€
🎛️ Caractéristiques techniques, qu’offre la seconde montre connectée de Google ?
Lancée en octobre 2022, la Pixel Watch, première du nom, a semble-t-il connu un franc succès, malgré ces nombreuses lacunes et imperfections. Il faut dire que Google n’a pas chômé au fil des mois, ajoutant des fonctions, comme la détection de chute, par exemple.
Mais la Pixel Watch 2 est aussi l’occasion pour Google de rattraper un peu le retard technologique que présentait la première Pixel Watch. Ainsi, la société de Sundar Pichai a-t-elle abandonné la puce de Samsung, un Exynos 9110, gravé en 10 nm et déjà un peu vieillissante à l’époque de la Pixel, pour se tourner vers un chipset de Qualcomm dédié aux wearables.
Plus performant, il est également donné pour être plus économe en énergie, en partie parce qu’il est gravé en 4 nm. Cette base s’accompagne de 2 Go de mémoire vive et de 32 Go de stockage pour stocker vos applications, votre musique et podcasts, éventuellement, ainsi que le système d’exploitation, WearOS 4.
- Ecran : AMOLED, toujours activé, de 41 mm
- Surface d’affichage : 450 x 450 pixels
- Luminosité : jusqu’à 1 000 cd/m2
- Dimensions : 41 x 41 x 12,4 mm
- Poids : 31 g
- Puce : Qualcomm Snapdragron Wear 5100
- Connectivité : Wi-Fi 802.11n, Bluetooth 5.0, 4G, GPS, NFC, Ultra WideBand
- Autonomie annoncée : 24 heures
- Capteurs et mesures : Capteur de fréquence cardiaque, capteur de température cutanée, oxymètre, gyroscope, accéléromètre, altimètre, boussole.
- Sécurité : Détection de chute, détection d’accident, appel d’urgence
- Protection et résistance : Verre Gorilla Glass 5, 5 ATM (50m), IP68
- Moyens d’interaction : Ecran tactile, couronne digitale, bouton latéral, Google assistant
- Autres : haut-parleur et micro
- Compatibilité : Android 9.0 et supérieur
La capacité de la batterie a également été légèrement revue à la hausse 306 mAh, désormais, contre 294 mAh précédemment. L’autonomie annoncée est toujours de 24 heures. L’écran always-on (débrayable, au besoin) continue d’offrir la même dimension : un cercle de 41 mm de diamètre, qui affiche une définition de 450 x 450 pixels, pour une résolution également inchangée de 320 ppp.
En conséquence de quoi, le boîtier est identique lui aussi, au niveau des dimensions tout au moins. Il est, en effet, cinq grammes plus léger, ce qui contribue à rendre la Watch Pixel très discrète au poignet.
À lire aussi : notre sélection des meilleures montres connectées de 2024
🧑🎨 Design et ergonomie : le défaut de ses avantages…
La Pixel Watch 2 est donc très légère, et c’est un vrai atout au quotidien. On la porte sans y penser, que ce soit pour courir, aller au travail ou mieux encore se coucher – et le suivi du sommeil est plutôt convaincant. Ne pas la sentir la rend plutôt agréable à garder au poignet, même pour suivre son sommeil, ce qui n’est parfois pas le cas avec des montres connectées plus lourdes. Plus lourdes et plus encombrantes.
Car, il faut bien dire que la Watch Pixel est extrêmement compacte. Elle paraît même très petite sur un poignet de taille moyenne. Et ce n’est pas qu’une apparence. Cette compacité, qui la rend discrète, a évidemment un contrepoint : son boîtier et son écran sont petits.
Les deux boutons (le remontoir et le bouton placé juste au-dessus) sont toutefois faciles à trouver du bout du doigt et à activer. L’écran lui est assez confortable, mais on ne peut s’empêcher de le trouver un peu trop étroit. Pas tant quand on regarde l’heure et les éventuelles complications affichées, que quand on veut utiliser la Pixel Watch 2 en tant que montre connectée. C’est-à-dire quand on interagit avec son écran tactile ou lui demande d’afficher un message, ou une interface graphique ou textuelle quelconque.
Il suffit de s’en servir quelques jours pour comprendre pourquoi Apple a choisi un format rectangulaire – qui ne plaît pas à tout le monde et rend sa montre plus volumineuse.
Les interfaces sont engoncées, les bandeaux sont tronqués très rapidement dès lors qu’on fait défiler une liste, une impression étriquée émane de l’ensemble. Impression plus visuelle que réelle, il faut le reconnaître, même si nous n’avions pas eu ce ressenti avec les derniers modèles de Galaxy Watch, de Samsung, par exemple. Sans doute parce qu’elles sont plus larges. CQFD.
🍏 wearOS 4.0 : une interface fluide qui demande encore à mûrir
Néanmoins, la Watch Pixel 2 compense cette relative exiguïté par une fluidité et une réactivité imparable. La montre connectée de Google réagit vite. Les applications se lancent sans que la roue de chargement ait le temps de prendre ses aises à l’écran. Une observation valable qu’il s’agisse des applis qui ont été lancées récemment et auxquelles on accède via le bouton, ou de celles qui sont listées et accessibles depuis la couronne.
Néanmoins, force est de reconnaître que le choix en matière d’applications n’a rien à voir avec ce que peut offrir watchOS. Si tant est que Google ait refait son retard côté matériel, il y a encore tout un écosystème à monter autour de sa Pixel Watch. On trouve néanmoins l’essentiel WhatsApp, Spotify (mais pas Apple Musique, étonnamment – en fait, pas vraiment…), Strava, etc. Mais les applications tierces ne sont pas seules à manquer sur la montre.
Il y a dans WearOS de nombreux chantiers encore à mener pour arriver à égaler watchOS. Des petites astuces ergonomiques pour naviguer plus rapidement dans une longue liste d’applications, par exemple. Mais aussi un besoin d’enrichir de nombreux points, et d’en améliorer autant.
On passera rapidement sur les cadrans, inégaux, et loin d’être aussi variés et plaisants que ceux des Apple Watch – vous a-t-on dit qu’on adorait le cadran animé Snoopy ? Une fois encore, la modularité de certains cadres est entravée par la taille et la forme de l’écran.
Mais le problème va plus loin. Parlons de l’application Fitbit, qui se trouve au cœur de la stratégie de la Pixel Watch puisqu’elle vous donne accès à une liste de sports qu’elle est capable de suivre précisément. Eh bien cette application mériterait davantage de travail aussi bien sur WearOS que sur Android.
Elle liste actuellement 31 sports, et c’est étonnant de constater que bien des activités populaires n’y figurent pas. Pas de badminton, par exemple, pourtant un sport plutôt populaire, et quand on trouve l’exercice, Natation, par exemple, il n’est pas possible de choisir une option nage en eau libre…
Alors sans atteindre les 83 activités pour lesquelles l’Apple Watch embarquent un algorithme lui permettant de suivre au mieux votre rythme cardiaque et vos calories brûlées, il sera bon que Google étoffe son offre.
💖 Une montre qui a du cœur…
Et puisqu’on parle de sport, faisons une petite halte du côté du capteur cardiaque. Google met en avant sa nouvelle génération de capteur, dopé à l’IA pour être encore plus précis. Et de facto, comme souvent sur les montres connectées, qui ne sont pas totalement dédiées au sport, le capteur est plutôt précis sans être parfait. Il a tendance à exagérer un peu les pics les plus hauts, tout en montrant aussi une légère latence pour enregistrer une baisse ou une augmentation subite du rythme de votre cœur.
Autrement dit, quand vous faites du fractionné ou du HIIT, les variations connaissent un léger décalage, et sont un peu surestimées pour les efforts les plus violents. Mais l’Apple Watch connaît les mêmes « travers ». Rien ne vaut une ceinture thoracique si vous voulez vous entraîner au cardio. Et si c’est le cas, il y a peu de chance que votre montre d’exercice de prédilection soit une Pixel Watch 2, ou même une Apple Watch Series.
Google indique par ailleurs que sa nouvelle montre est capable de proposer le rappel automatique de début et de fin d’entraînement pour sept activités, dont la course à pied et le vélo d’extérieur. Au cours de notre semaine d’utilisation, il nous est arrivé que cette fonction ne se déclenche pas. Nous privant du suivi de notre effort en temps réel, notamment au niveau cardiaque.
Le tracé GPS est également utile parfois pour se souvenir quel trajet on avait emprunté lors d’une sortie particulièrement agréable. En l’occurrence, la Pixel Watch 2 réalise un travail honorable, elle n’échappe pas au phénomène des micro-téléportations, surtout si le trajet est encaissé entre des immeubles haut, ou couvert par des arbres. Mais, une fois encore, ces sauts de cinq, dix ou quinze mètres parfois ne sont pas dérangeants car il n’est pas question de suivre un tracé GPS précis dans une zone de trail dangereuse.
🚀 Des usages maîtrisés
On sait tous qu’une montre connectée est avant un terminal de consultation de notifications. En cela, la Pixel Watch fait mouche, en gardant en tête les restrictions formulées plus haut sur la taille et forme de son affichage.
Mais elle est aussi tout à fait adaptée pour prendre un appel – on aura tendance à plutôt initier ses coups de fil depuis un smartphone si on a le choix, soyons franc. Le haut-parleur est plutôt puissant. Il nous a même paru plus efficace que celui de la Watch Series 9, d’Apple, même si c’est difficile de réaliser des comparaisons fidèles. Le modèle 4G permet bien évidemment de le faire quand vous êtes loin de votre smartphone, le cas échéant.
On connaît la même expérience satisfaisante pour les réponses laconiques à des SMS/messages WhatsApp, etc. Le fait que Google Assistant fonctionne bien mieux que Siri est également un bon moyen de réussir à répondre plus longuement. Mais ne nous mentons pas, au-delà de quelques phrases, on se mettra en quête de son téléphone.
De même, l’ECG, le suivi cardiaque classique, la consultation rapide de son calendrier et de ses prochains rendez-vous, l’avancée dans ses objectifs du jour en matière de nombre de pas effectués, tout cela est facile d’accès. On peut d’ailleurs, à l’envi, et depuis le smartphone seulement, réorganiser les Cartes, ces condensés d’informations qui vous permettent de régler une alarme, suivre votre fréquence cardiaque ou de voir la météo en faisant glisser les écrans sur le côté gauche ou droit de la montre.
Même chose pour le paiement grâce à Google Pay, qu’on lance d’une double pression rapide sur la couronne. Google maîtrise le cœur de l’expérience, mais on sent qu’il lui faudra encore un peu de temps pour davantage peaufiner son offre ergonomique et logicielle. WearOS et les applications dédiées ont encore besoin de mûrir. C’est même le cas de l’appli Watch elle-même.
👋 Une appli Watch à améliorer
On l’a dit les montres connectées sont généralement intimement liées aux smartphones, dont elles ne peuvent pas se passer souvent, que ce soit pour recevoir vos notifications ou pour afficher une carte pendant un déplacement, par exemple, lorsque vous suivez un itinéraire.
En l’espèce, la Pixel Watch 2 a besoin que l’application Watch soit installée sur le téléphone (en plus de l’appli Fitbit). C’est elle qui gère la connexion et permet de facilement modifier les cadrans – ce qu’il est possible de faire depuis la montre, évidemment.
On pourrait s’attendre à ce qu’elle centralise tout ce qui touche à la Pixel Watch à part la partie sport et suivi du sommeil, notamment, qui sont à retrouver dans l’application Fitbit plutôt claire et réussie. Ce serait d’autant plus bienvenu que cela pourrait éviter que certaines applications installent la version Watch en même temps que la version Android et d’autres pas. Un deux poids, deux mesures, qui oblige l’utilisateur à l’installer par ailleurs. Un minimum d’unité dans les usages offerts serait le bienvenu.
Au-delà de quelques éléments (notamment les petits tutoriaux) imparfaitement traduits, on se trouve confronté à une application Watch qui semble relativement déserte et donne une impression de n’être pas finie. Certains réglages se retrouvent dans des rubriques surprenantes, tandis que d’autres ne se trouvent tout simplement pas. L’accessibilité est aux abonnés quasi absents, bref, il faut reprendre tout ça d’ici l’an prochain, afin de ne pas prêter le flanc à critique et d’offrir une expérience plaisante de bout en bout.
-
Amazon249€
-
Cdiscount275.85€
-
Fnac285.39€
-
Pixmania FR294.20€
-
RueDuCommerce331.84€
-
Fnac299€
-
Cdiscount299€
-
Darty299€
-
Amazon299€
-
Pixmania FR376.38€
-
RueDuCommerce410.39€
🔋 L’autonomie, encore du travail
Les smart watches ont tendance à toute souffrir d’un même mal, le manque d’autonomie. La Watch, d’Apple, en est un bel exemple, et la Pixel Watch 2 marche dans les mêmes pas.
Économisez-la un maximum et vous arrivez à la voir tenir une grosse trentaine d’heures sans être rechargée, mais commencez à aller courir en écoutant de la musique avec un casque Bluetooth, à multiplier les notifications, les appels, etc. et vous verrez son autonomie fondre comme neige au soleil, au point qu’elle pourrait dans le pire des cas rendre l’âme avant que la journée soit terminée – nous lui avons fait passer l’arme à gauche en environ 15h en la tenant en plus éloignée du téléphone auquel elle est associée.
Est-ce mauvais ? Plutôt, oui. Est-ce moins bon que l’Apple Watch ? Pas vraiment, non. Nous avons même remarqué en enregistrant les mêmes sorties en course à pied et vélo que la Pixel Watch tenait mieux l’effort que sa rivale.
Il faudra donc penser à recharger la Pixel Watch 2 tous les jours. Une contrainte rédhibitoire pour certains, le prix à payer pour un suivi de vos activités et une connexion permanente pour d’autres. Si vous sautez le pas, il vous faudra trouver le moment dans la journée pour la recharger, sans perdre le suivi de vos exercices physiques, ni celui de votre sommeil.
Sachez en tout cas qu’elle se recharge de 0 à 100% en 75 minutes d’après nos mesures et atteint les 50% de charge en un peu plus de trente minutes. Voilà qui vous donnera un indice du meilleur moment où l’abandonner pour faire le plein.
Au passage, le chargeur de la Pixel Watch 2 demande un peu d’adaptation, il ne suffit pas d’y déposer le dos de la montre sans faire attention, comme c’est le cas avec l’Apple Watch. Il faut le câble parte dans la même direction que la couronne, une petite contrainte pas agaçante, mais mal venue.
⚖️ Le verdict du test de la Pixel Watch 2
- Le design séduisant et bien fini
- L’ergonomie matérielle
- La fluidité d’utilisation
- Les progrès applicatifs
- Le suivi d’activités, notamment cardiaques
- L’autonomie
- L’intégration imparfaite
- Le prix en hausse
En deux générations, Google a fait beaucoup. Mais la route est encore longue pour égaler la très installée Apple Watch. Toutefois, avec une fluidité de son interface impeccable, une ergonomie perfectible mais en progrès, et un design séduisant bien qu’un peu compact, au niveau de l’affichage surtout, on ne peut nier être séduit par la Pixel Watch 2. Elle deviendra sans doute bientôt l’équivalent de l’Apple Watch pour Android, pour l’instant, hélas, elle en cumule surtout deux défauts regrettables, l’autonomie légère et les prix un peu lourds.